Tuk Tuk fait Bang Bang
Put pa pa put put bang…. C’est la dernière chose que j’ai entendu avant que notre tuk tuk se soit arrêté à un bon 20 kms de Pursat et 5 kms du village le plus proche. Et bien sûr c’est arrivé en plein milieu de la journée (imaginez, 41 degrés avec le sentiment de pouvoir faire cuire en oeuf en 5 secondes) en bas d’une montagne.
J’ai avec moi un vieux enseignant à la retraite pour m’aider, désolé Rob mais tu n’es plus un frais gardon, et plus d’eau à disposition. La situation s’annonce compliquée.
Heureusement pour nous, 4 motos s’arrêtent portant 10 personnes au total, le nombre suffisant pour nous sortir d’affaire. En réorganisant leurs passagers en 4 personnes par moto, cela permet de libérer une moto pour nous deux pour nous transporter sur les 5 kms qui nous sépare du village.
Lorsque nous sommes arrivé au « mécanicien », il est devenu clair que les ennuis ne faisait que commencer. Alors que je le regardais essayant désespérément d’utiliser le kick-start pour démarrer un moteur qui avait rendu l’âme, j’eu de sérieux doute sur le fait qu’il est réellement finis ses 4 années d’apprentissage en mécanique automobile. Une fois qu’il s’est approché, j’ai pris la rapide décision que nous essayerons de ramener notre engin à Pursat pour le réparer.
J’ai repris confiance lorsque j’ai réalisé que je n’avais pas la clé pour séparer le tuk tuk de la moto mais que notre mécanicien avait une formation complète en utilisation de scie à métaux, et bientôt le problème fût réglé. Ces grand-parents vivaient en face de la route et il a vite accepté que l’on laisse le tuk tuk sous leurs protection. Nous l’avons déposé et je me suis préparé à être tractée en tenant une corde attachée à une autre moto jusqu’en ville.
Nous avons demandé à grand-mère quel était le prix pour que nous puissions garer le tuk tuk. Elle était assez angoissée par la question et n’a pas voulu accepter quoi que ce soit. Notre mécanicien ne voulait lui non plus rien accepter à ce stade. Non satisfaite de garder un oeil sur le tuk tuk, elle nous sortis un gros sac remplit de mangue mure locales qu’elle nous donna avec un grand sourire alors que nous passions le pas de la porte.
J’ai médité sur la générosité des cambodgiens pendant que j’étais tiré le long de la route par mes bras. Bien que la corde me coupait la circulation dans la main j’étais content d’arriver à Pursat. Un rapide tour de rond-point dans le mauvais sens, (ma moto de dépannage n’avais jamais vu un rond-point et semblait plutôt déconcerté à son propos), et nous étions à mon mécanicien préféré. Malheureusement c’était le nouvel an cambodgien et il m’informa qu’il ne pouvait se procurer les pièces avant que le magasin ne réouvre. Possiblement dans 2 jours mais certainement dans 5 d’après son avis.
7 jours plus tard le tuk tuk est prêt à être récupéré avec un tout nouveau moteur. Me demandant si je devais organiser une rapide récolte d’argent pour couvrir le coût des réparation, je fus agréablement surprise de me voir présenter une facture de 54$. Probablement inutile de lancer une campagne marketing pour ça. Néanmoins, si vous avez 54$ de surplus dans vos poches et souhaitez supporter tuk tuk pour la suite, vous pouvez le faire en suivant le lien ci-dessus.
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